Arts, science et culture
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Ma thèse en 180 secondes : Marie-Charlotte séduit toujours

Grâce à une brillante prestation, Marie-Charlotte Morin a remporté  le prix du public et le second prix du jury à la finale internationale de Ma thèse en 180 secondes à Montréal jeudi 25 septembre. Le premier prix revient à Noémie Mermet de l'Université d'Auvergne : la France a remporté trois des quatre prix attribués lors de cette finale de haut niveau. 

Marie-Charlotte Morin a défendu brillamment ses chances au cours de la finale internationale du concours francophone Ma thèse en 180 secondes. La finale s'est déroulée à Montréal, au Cœur des sciences de l'Université du Québec à Montréal (Uqam) jeudi 25 septembre. Elle a donc remporté le second prix du jury et a conquis une fois de plus le cœur du public qui a massivement voté pour elle après avoir spécialement ri pendant sa prestation. Ils étaient 12 finalistes de France, du Québec, du Maroc et de Belgique à concourir.
L'ambiance festive et le ton souvent très humoristique des prestations des candidats n'a pas masqué la bonne qualité scientifique de la plupart des travaux présentés. « En fait, on peut être très sérieux sans se prendre au sérieux », a résumé Marie-Charlotte Morin, qui sait mieux que personne raconter sa thèse avec beaucoup d'humour : l'histoire d'une cellule rectale d'un ver, qui se transforme en neurone.
Ma thèse en 180 seconde est un concours crée en Australie en 2008, repris et développé par l'association francophone pour le savoir, l'Acfas, une institution québecoise. L'objectif de ce concours est autant d'inviter les jeunes chercheurs à vulgariser leurs travaux que de mettre en valeur la relève scientifique. « Participer à ces concours leur aura permis d'apprendre à exposer clairement leur travail, en faisant l'effort d'être compris, mais aussi de commencer à se créer un réseau de contacts dans la recherche francophone », a pour sa part souligné la présidente de l'Acfas.
Quant à Marie-Charlotte, elle a exprimé sa vive émotion et sa fierté d'avoir décroché ces deux prix. Et il est fort possible qu'elle ait besoin d'embaucher un impresario dans les semaines qui viennent...

Caroline Laplane

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L'université fête la science

La 23e édition de la Fête de la science se déroule du 6 au 19 octobre 2014. A Strasbourg, le Jardin des sciences, qui coordonne l'événement dans le Bas-Rhin, propose de nombreuses animations le week-end des 18 et 19 octobre.

Le traditionnel village des sciences se tiendra au Palais universitaire samedi 18 octobre de 10 h à 18 h et dimanche 19 octobre de 14 h à 18 h. Autour d’expériences étonnantes et ludiques, les scientifiques strasbourgeois feront partager leur passion au public. Accessibles aux adultes et aux enfants, les animations feront goûter au plaisir d’expérimenter et alimenteront la curiosité du public pour les sciences dans leur diversité. De nombreux stands seront à découvrir dont l'archéologie, les technologies, la physique, les molécules, les maths, l'astronomie. La cristallographie sera aussi à l'honneur cette année dans le village des sciences qui célèbre l'année internationale dans cette discipline. Le CNRS coordonnera l'espace "Voyage à travers les cristaux" fait de petites expériences, de jeux et de panneaux explicatifs.
Cette année, un rallye concours sera organisé par les Presses universitaires de Strasbourg samedi 18 octobre de 14 h à 17 h. Au coeur de Strasbourg des énigmes mathématiques vous attendent. Une balade d’environ une heure dans la ville vous mènera jusqu’au Palais universitaire afin de résoudre l’ultime problème et tenter de remporter le Calendrier mathématique de l’année 2015. Mystère, raisonnement et découverte seront au programme.

La Fête de la science à Strasbourg c'est aussi des expositions, un café-théâtre, des projections et des conférences. Des manifestations se déroulent ailleurs dans tout le Bas-Rhin et dans le Haut-Rhin.

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Le jardin au cinéma

Dans le cadre du projet « Mon campus est un jardin », le Service universitaire de l’action culturelle (Suac) propose, avec le département des arts du spectacle (parcours cinéma), un cycle de projections dédié au motif du jardin en octobre.

La première séance sera consacrée, jeudi 2 octobre à 20 h au Patio, à Blow Up, un film britannique de Michelangelo Antonioni (1966, 1h50). Elle sera animée par Benjamin Thomas, maître de conférences en études cinématographiques. Le film japonais de Shinji Aoyama, Tokyo Park (2011, 1h59), sera lui projeté lundi 6 octobre à 20 h au Patio. La séance sera animée par Jérémie Valdenaire. Michel Cieutat, critique à Positif et enseignant retraité de l'université, animera la séance du jeudi 16 octobre à 20 h avec la projection du film britannique de Peter Greenaway, Meurtre dans un jardin anglais (1982, 1h50).
Le projet « Mon campus est un jardin », initié et piloté par le Suac pour les saisons 2014-2015 et 2015-2016, a été imaginé à l'occasion de la naissance d'un parc au cœur de l'université dans le cadre de l'Opération campus. Ce fil vert de la programmation culturelle de l’Université de Strasbourg est pensé comme une déclinaison d’actions artistiques, citoyennes, et de médiation scientifique visant à interroger l’inscription de l’université dans le paysage urbain et culturel au quotidien. Ces projets et partenariats sont initiés par les étudiants, les enseignants et les services de l’Université de Strasbourg dans le cadre des Investissements d’avenir et en appui de l’Opération campus.

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Esther Ferrer fait son chemin à l'université

Une performance de l'artiste espagnole Esther Ferrer se déroulera vendredi 3 octobre 2014 de 11 h à 13 h de l'entrée principale du Patio au Palais universitaire.

Esther Ferrer présentera une performance intitulée "Le chemin se fait en marchant". « Souvent je marche dans mes performances, parfois même la matière première est la marche. "Caminante no hay camino, se hace camino al andar", disait le poète espagnol A. Machado dont le poème inspira cette performance. On pourra presque dire que la pensée se fait en marchant, car comme disait J-J. Rousseau : "Je ne puis méditer qu'en marchant ; sitôt que je m'arrête, je ne pense plus, et ma tête ne va qu'avec mes pieds". »
Cet événement se tient dans le cadre du colloque "Texte et performance : au croisement des arts visuels et des arts du spectacle" organisé par l'équipe de recherche Culture et histoire dans l'espace roman (Cher) et de la programmation du Service universitaire de l’action culturelle « Mon campus est un jardin ». 

  • Participation libre

*Marcheur, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant

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A la découverte du contact improvisation

Les membres de la compagnie Dégadézo partageront leur expérience de cette pratique dansée vendredi 3 octobre 2014 à 18 h au Portique.

Né aux États-Unis dans les années 1970, le contact improvisation est une danse qui se développe à partir d'un point de contact entre deux corps. La compagnie Dégadézo est invitée à faire partager son expérience de cette pratique dans ses dimensions à la fois artistique, sociale et politique, dans la salle d'évolution du Portique vendredi 3 octobre à 18 h.
Cet événement est organisé dans le cadre du colloque "Contacts-Frictions-Heurts dans le monde anglophone" organisé par l'équipe de recherche Savoirs dans l'espace anglophone : représentations, culture, histoire (Serach) avec le soutien du Service universitaire de l’action culturelle.

  • Entrée libre
  • La conférence sera proposée partiellement en langue anglaise. 

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Le festival Musica s'installe au Palais universitaire

Comme chaque année, Musica, le festival international des musiques d’aujourd’hui, s’installe au Palais universitaire pour un concert mardi 7 octobre 2014 à 20 h 30.

Le festival programme, avec le Service universitaire de l’action culturelle, une soirée détonante dans l'aula du Palais U avec L'Homme armé interprété par l’ensemble Les Cris de Paris sous la direction de Georges Jourdain.
Les billets gratuits pour les étudiants de l’Université de Strasbourg sont à retirer avant le 30 septembre à l’Espace Carte culture au bâtiment Le Platane (campus Esplanade). 

  • Attention les places sont limitées !

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La cristallographie à l’honneur

Pour cette fin d’année 2014, le Jardin des sciences de l’Université de Strasbourg met en lumière la cristallographie au travers d’une exposition et d’un cycle de conférences. Ces événements s’inscrivent dans le cadre de l’Année internationale de la cristallographie, décrétée par les Nations unies pour 2014.

Pour 2014, année internationale de la cristallographie, le Jardin des sciences propose, depuis le 25 septembre, un cycle de sept conférences intitulé « Voyage au cœur de la matière ». Ces conférences se déroulent les jeudis à 18 h à l’amphithéâtre Fresnel de l’Institut de physique et s’adressent à un large public.
Le public pourra aussi profiter, à partir du 1er octobre, de l’exposition photographique extérieure « Les 1001 facettes de la cristallographie » pour approfondir ses connaissances sur le sujet. A travers onze panneaux exposés sur les grilles extérieures de l’université face à l’arrêt Observatoire du tramway jusqu’au 31 mars 2015, les passants pourront découvrir les travaux des chercheurs et des laboratoires de l’Université de Strasbourg ainsi que certaines collections universitaires peu connues du grand public. 

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La culture judiciaire fait son festival

La première édition du festival « Justice en cultures », organisé par l'Institut d'études judiciaires de l'Université de Strasbourg et ses partenaires, se déroule jusqu'au 15 octobre 2014 sur le thème « Justice et peuples ».

L’Institut d’études judiciaires (IEJ), qui prépare les étudiants en droit aux métiers de la justice, organise depuis plusieurs années des manifestations de culture judiciaire. Cette année, l’IEJ et ses partenaires ont organisé la première édition du festival « Justice en cultures »  qui se tient depuis le 15 septembre jusqu'au 15 octobre 2014. 
Le projet propose à tous de réfléchir en se distrayant sur l’histoire et le fonctionnement de la justice afin de dépasser les stéréotypes sur le sujet. Cette année, le thème retenu est « Justice et peuples ». En choisissant ce thème, la direction du festival a voulu mettre en lumière les relations complexes et parfois difficiles qui unissent le ou les peuples dans le monde avec leur justice. Le festival se déroule dans différents lieux : la salle de l’Aubette, la Librairie Kléber, le cinéma l’Odyssée, la Bibliothèque U2-U3 et la Faculté de droit.

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Publication - « Quelle mise en œuvre de la directive européenne contre les discriminations raciales ? »

L'ouvrage de Cécile Frank et Philippe Hamman, membres de l’unité de recherche Sociétés, acteurs, gouvernement en Europe (UMR Sage), intitulé Quelle mise en œuvre de la directive européenne contre les discriminations raciales ? Une comparaison France, Espagne, Royaume-Uni vient de paraître aux éditions de Boeck.

2007 a été l’Année européenne en faveur de l’égalité des chances pour tous. Avec quels effets ? Comment les références de la « Directive Race », promulguée en 2000, se traduisent-elles dans les États membres de l’Union européenne ? Sont-elles facilement appliquées ? Ou heurtent-elles, au contraire, des traditions nationales bien établies et distinctes ?
À travers une démarche empirique comparative, en France, en Espagne et au Royaume-Uni, ainsi qu’au niveau des institutions européennes, cet ouvrage étudie le degré de convergence des politiques publiques se réclamant de la lutte contre les discriminations raciales en Europe.
Le livre offre à la fois une synthèse des travaux sociologiques et de science politique en la matière et une analyse fine du regard des nombreux acteurs et instances interagissant dans ce champ. De façon originale, il dégage des données statistiques inédites et enquête sur les conditions et les institutions de production d’expertise, à commencer par les Equality bodies. Les auteurs montrent ainsi comment on est passé d’un discours de lutte contre les discriminations à des énoncés valorisant davantage l’égalité des chances, et en quoi les cadres nationaux demeurent prégnants. 
Cet ouvrage est soutenu par le conseil de publication de l’Université de Strasbourg.

Éditions de Boeck, Bruxelles  Collection « Ouvertures sociologiques »  ISBN : 978-2-8041-8537-4  284 pages – 29,50 euros